Durant trois saisons, nous donnons carte blanche à des artistes d’horizons variés pour amener une couleur personnelle et inattendue aux rendez-vous qui jalonnent l’année. Ce projet d’ouverture à de nouveaux publics est soutenu par la Fondation Leenaards.


CASES BLANCHES

Découvrez notre Orchestre sous un regard décalé! Dix auteur·ice·x·s de bandes dessinées racontent nos concerts en images et en mots. Membres de l’association Splotch! basée à Renens, ces artistes aux styles variés nous font voyager dans d’autres univers avec une publication mensuelle.

Exposition et publication
Jeudi 12 septembre 2024, dès 18h30, Salle Métropole

Après une saison et neuf bandes dessinées, le Sinfonietta de Lausanne et Splotch! ont le plaisir de vous présenter le résultat final sous forme d’un livre intitulé « Cases blanches » et d’une exposition complète (dans le foyer de la Salle Métropole). Découvrez notre Orchestre sous un regard décalé, inattendu et pour le moins créatif!

Table ronde et concert dessiné
Samedi 21 septembre 2024

L’association Splotch! fête ses 10 ans les 21 et 22 septembre. Une occasion rêvée pour clore en beauté la Carte blanche 2023/24! Une table ronde permettra de revenir sur cette collaboration et présenter le livre qui réunit toutes les BD réalisées. Musique et dessin ne feront ensuite plus qu’un, lors d’un moment de concert par un quatuor issu du Sinfonietta accompagné par du dessin en direct, projeté avec la complicité de BDFIL. Un beau moment à partager avec nous à la Datcha!

Table ronde: 19h-19h30, espace DémART
Concert dessiné: 20h30-21h15, la Datcha
Évènements gratuits
Plus d’infos


PUBLICATIONS

«Ma BD a été inspirée par le Concerto pour harpe d’Alberto Ginastera (p. 1-4) et par la Symphonie n3 d’Aaron Copland (p. 5-6). J’y ai inclus les gilets vibrants qui permettent de ressentir la musique et la rendre accessible aux personnes malentendantes. Pour moi, la musique et la création (texte ou dessin) sont intimement liées, car j’y puise mon inspiration.» Carine

 

«Dans un monde où rien n’est vraiment logique, la musique et le dessin sont pour moi des vaisseaux intangibles mais incroyablement efficaces, car ils sont capables de nous faire voyager à travers d’innombrables univers. Dessinant énormément et écoutant tout autant, ce concert m’a rappelé ce que je suis, un singe rêveur qui ne comprend rien.» Dylan Iacovelli

 

«En assistant à ce concert, j’avais l’impression qu’on me lisait un conte comme quand j’étais enfant. Une histoire d’un confort subitement brisé que le protagoniste s’efforcerait de retrouver seul et de toutes ses forces. Cet orchestre me faisait ressentir tellement d’émotions que j’ai souhaité vous partager en bande dessinée ce que cette musique racontait à mon imaginaire.» NESEZY

 

«Pendant le concert, mon attention s’est portée sur une violoniste au sein de l’orchestre. Sans pouvoir l’expliquer, sa présence a éveillé en moi un voyage intérieur à travers la musique. Une multitude de questions m’est venue à l’esprit: quelle est son histoire? Quelle est sa couleur préférée? Au final, que se cache-t-il derrière cette violoniste?» Melisa Ozkul

 

«Il ne faut pas donner un outil technologique à un technophile. Tel un papillon de nuit attiré par la lumière d’une lampe, son attention sera entièrement focalisée sur son nouveau jouet.» Lionel Codak Bourquin

 

«Grâce à la musique du Sinfonietta, j‘ai pu me transporter dans des endroits vifs, plein de nature et de liberté: comme un oiseau! De plus, de manière inattendue, ce voyage m’a permis de travailler et de parler un peu du folklore de mon pays qui faisait partie des voyages de Béla Bartók quand il cherchait de l‘inspiration.» Rossky

 

«Ce concert destiné aux sourds et aux malentendants, m’a plongé dans un univers musical que je n’avais jamais perçu ainsi. Un monde où le son laisse place aux vibrations et dont les sensations ont un véritable impact physique. C’est ce ressenti particulier que j’ai voulu retranscrire.» Korhiak

 

«J’ai eu à cœur de faire le compte rendu de ce concert inattendu. Le public, très varié, danse et se meut librement. Le déroulement de l’histoire est voté, et le chef d’orchestre nous traduit la musique et les instruments. Conquise par le concept, j’ai cherché à condenser mes visions.» Oriane Masserey

 

«Tel Baudelaire dans les fleurs du mal, Albert Roussel a utilisé, avec l’aide de la musique, la mort comme source de beauté créatrice. Même une expérience telle que la mort peut inspirer un ballet, ses musiciens et le public dont je faisais partie.» Slhoki

© Mehdi Benkler