L’arrivée d’un nouveau directeur artistique est toujours un moment excitant, synonyme de nouveaux projets, de découvertes… 

A la lecture de sa biographie, il ne fait aucun doute que David Reiland saura répondre à toutes ces attentes. Son instrument — le saxophone —, son parcours qui le fait passer autant par l’Orchestra of the Age of Enlightenment que par l’Ensemble contemporain United Instruments of Lucilin, sans oublier sa discographie aux noms rares démontrent de manière exemplaire son ouverture d’esprit.

L’amplitude de son répertoire se lit sans peine en découvrant la nouvelle saison du Sinfonietta de Lausanne: à des œuvres rares comme la Symphonie n° 2 de Prokofiev s’oppose la confrontation à des standards telle la Symphonie n° 7 de Beethoven. Au romantisme de Rachmaninov répond le néo-classicisme de Stravinski. La musique du Vieux Continent dialogue enfin avec celle du Nouveau Monde. L’Amérique est précisément à l’honneur au travers d’un concert hors abonnement en hommage à Gershwin, Copland et Bernstein. C’est là d’ailleurs le départ d’une nouvelle collaboration avec l’Opéra de Lausanne.

Excitation, nouveaux projets, découvertes: tout semble bel et bien réuni.

Ne reste plus qu’une chose à dire: Bienvenue Maestro!